C’est parti pour notre destinations la plus au Sud de notre voyage : l’île de Miyajima. Après quelques complications pour acheter nos billets de shinkansen noté comme plein, on prend nos places assises direction Hiroshima. Sur le chemin, on aperçoit le château de Himeji qu’on devra se garder pour une prochaine fois.
Arrivée sur l’île on retrouve pas mal de monde… et de daims ! Lorsqu’on dépose nos valises au ryokan, le chef nous prépare un petit itinéraire de visite de l’île basé sur les horaires de marée. Mais le premier arrêt est un stop ravitaillement avec un petit curry aux épinards qu’on prend à emporter. Heureusement les daims sont assez loin et commenceront à s’intéresser à notre déjeuner seulement une fois que nous serons partis pour chercher quelques miettes.
On commence notre visite par le sanctuaire et son grand torii. On aura d’ailleurs l’occasion de voir la célébration d’un mariage en tenue traditionnelle.
On se dirige ensuite vers un temple situé un peu plus en hauteur et beaucoup moins touristique. Et pourtant, c’est sûrement le temple le plus impressionnant qu’on ai pu voir de notre voyage jusqu’ici.
On redescend ensuite vers la pagode avant de regarder le soleil se coucher derrière la montagne à côté de ce torii gigantesque.
On retourne alors à notre ryokan pour notre dîner de 18h. Les plats s’enchaînent les uns après les autres sans qu’on sache quand ça s’arrêtera. Au programme :
- Pommes de terre chaude et sa mayonnaise
- Peau de tofu
- Tofu au poivrons dans son bouillon de dashi
- Légumes grillés avec une sauce au vin rouge
- Tempuras
- Sushis (concombre, aubergine et poivrons mariné / mayonnaise) et son bouillon à l’algue
- Creme brûlée au konjac et son thé
Lors du service des sushis, le chef nous explique même l’ordre dans lequel les manger, avec ou sans wasabi et sauce soja.. pour les premiers sushis du Japon, c’est sûrement les meilleurs qu’on mangera sur l’île. A la fin du repas, il nous explique que le dessert est fait à partir de konjac fabriqué par un ami qui a créé Umami United. J’en profite pour lui demander si c’est normal qu’on galère à trouver des mochis. Après une explication des différents mochis que nous pourrions manger, je lui demande si on peut en trouver en convenience store. Ni une, ni deux, le voilà qui court au Lawson en face de la route pour vérifier. Évidemment je lui cours après pour avoir la localisation exacte. Mochi localisé ! Ils seront dévorés quelques instants plus tard alors que nous observons le torii dans la nuit noir.
0 commentaire